Sobre o livro
“Beauty is in the eye of the beholder”
Matthieu Ricard, Buddhist monk
Grégory Gérault has an eye. His eye for Iceland – which he knew only by repute until his first visit seven years ago – is not only the clear eye of the outsider. Grégory has made the country, its people and their way of life his own; and he does not observe from outside, but from the inside, with the perceptions of the initiate. There is affection in his gaze, like that of a son who looks on his aged parents, or the home of his youth. Grégory’s MYCELAND is both familiar and exotic, both his and ours.
His landscapes impart a strong sense of the rocky ground, rugged beauty, lowering skies, high winds, the distant horizon and wide open spaces, but also of the subtleties of tone and texture, the delicacy of mosses and other vegetation, which contrives to flourish against the odds.
The smallness of humanity, and man’s efforts to make his mark on the overwhelming landscape, are signified by road signs, mountain huts, isolated buildings and abandoned farmhouses. Although Grégory also takes photographs for tourist publications and magazines, his strong connection with the country leads him beyond the bounds of glossy presentation, to capture an essence which has nothing to do with convention of beauty.
And Grégory photographs people too, in the countryside and in the city. Once again, his eye is neither condescending nor prying, but full of respect and goodwill. He is an outstanding portraitist, who photographs people in their own environment – not in order to emphasise their oddities, but to show them as people living truly in the here and now.
The beauty of a photograph often consists in the subject being rendered all but abstract by the framing and by the photographer’s eye. The universal beauty of a mountain, a meander in a road or river, a bubbling hot mud-spring, or the tracks left in new-fallen snow by the wheels of a pram, transcends time and place, due to the eye of the beholder who presents it to us.
Ásdís Ólafsdóttir
La beauté est dans l'oeil qui la contemple
Matthieu Ricard, moine bouddhiste
Grégory Gérault a un regard. Celui qu'il porte sur l'Islande, un pays avec lequel il n'avait aucun lien avant de s'y rendre pour la première fois il y a sept ans, n'est pas celui d'un étranger. Grégory s'est en quelque sorte approprié ce pays, ces gens, cette façon de vivre et son regard ne vient pas de l'extérieur mais de l'intérieur de celui qui comprend. Du coup, son regard est aimant, comme celui d'un fils qui regarde ses vieux parents ou le lieu où il a passé ses vacances d'enfance. Le MYCELAND de Grégory est à la fois familier et autre, le sien et le nôtre.
Dans les images de paysages on ressent la minéralité, la rudesse, la beauté brute, le ciel bas, le vent, la distance de l'horizon, l'étendue, mais aussi la subtilité des couleurs et des matières, la fragilité de la mousse et des herbes qui poussent envers et malgré tout. La fragile présence humaine est également évoquée à travers des signes routiers, des refuges et des maisons perdues – parfois abandonnées – au milieu de cette nature forte. Grégory fait aussi des photos destinées à des catalogues de promotion touristique ou à la presse, mais sa connexion viscérale avec le pays lui permet de dépasser les images de papier glacé, de communiquer quelque chose d'essentiel qui dépasse la beauté entendue.
Grégory photographie aussi les gens, à la campagne comme à la ville. Là aussi, son regard n'est ni condescendant ni curieux, mais respectueux, amical et juste. Portraitiste hors pair, il place les gens dans leur environnement, non comme des objets de curiosité, mais comme des personnes qui sont pleinement dans leur époque, leur vie et l'instant présent.
La beauté d'une photographie tient souvent au fait que le sujet est dépassé, rendu presque abstrait par le cadrage et le regard. La beauté universelle d'une montagne, de la courbe d'une rivière ou d'une route, d'un solfatare, de traces d'un landeau dans la neige transcende le lieu et l'espace par l'oeil qui la contemple et qui nous la restitue à tous.
Ásdís Ólafsdóttir
For more info please contact :
gregory.gerault@free.fr
©GREGORY GERAULT
Matthieu Ricard, Buddhist monk
Grégory Gérault has an eye. His eye for Iceland – which he knew only by repute until his first visit seven years ago – is not only the clear eye of the outsider. Grégory has made the country, its people and their way of life his own; and he does not observe from outside, but from the inside, with the perceptions of the initiate. There is affection in his gaze, like that of a son who looks on his aged parents, or the home of his youth. Grégory’s MYCELAND is both familiar and exotic, both his and ours.
His landscapes impart a strong sense of the rocky ground, rugged beauty, lowering skies, high winds, the distant horizon and wide open spaces, but also of the subtleties of tone and texture, the delicacy of mosses and other vegetation, which contrives to flourish against the odds.
The smallness of humanity, and man’s efforts to make his mark on the overwhelming landscape, are signified by road signs, mountain huts, isolated buildings and abandoned farmhouses. Although Grégory also takes photographs for tourist publications and magazines, his strong connection with the country leads him beyond the bounds of glossy presentation, to capture an essence which has nothing to do with convention of beauty.
And Grégory photographs people too, in the countryside and in the city. Once again, his eye is neither condescending nor prying, but full of respect and goodwill. He is an outstanding portraitist, who photographs people in their own environment – not in order to emphasise their oddities, but to show them as people living truly in the here and now.
The beauty of a photograph often consists in the subject being rendered all but abstract by the framing and by the photographer’s eye. The universal beauty of a mountain, a meander in a road or river, a bubbling hot mud-spring, or the tracks left in new-fallen snow by the wheels of a pram, transcends time and place, due to the eye of the beholder who presents it to us.
Ásdís Ólafsdóttir
La beauté est dans l'oeil qui la contemple
Matthieu Ricard, moine bouddhiste
Grégory Gérault a un regard. Celui qu'il porte sur l'Islande, un pays avec lequel il n'avait aucun lien avant de s'y rendre pour la première fois il y a sept ans, n'est pas celui d'un étranger. Grégory s'est en quelque sorte approprié ce pays, ces gens, cette façon de vivre et son regard ne vient pas de l'extérieur mais de l'intérieur de celui qui comprend. Du coup, son regard est aimant, comme celui d'un fils qui regarde ses vieux parents ou le lieu où il a passé ses vacances d'enfance. Le MYCELAND de Grégory est à la fois familier et autre, le sien et le nôtre.
Dans les images de paysages on ressent la minéralité, la rudesse, la beauté brute, le ciel bas, le vent, la distance de l'horizon, l'étendue, mais aussi la subtilité des couleurs et des matières, la fragilité de la mousse et des herbes qui poussent envers et malgré tout. La fragile présence humaine est également évoquée à travers des signes routiers, des refuges et des maisons perdues – parfois abandonnées – au milieu de cette nature forte. Grégory fait aussi des photos destinées à des catalogues de promotion touristique ou à la presse, mais sa connexion viscérale avec le pays lui permet de dépasser les images de papier glacé, de communiquer quelque chose d'essentiel qui dépasse la beauté entendue.
Grégory photographie aussi les gens, à la campagne comme à la ville. Là aussi, son regard n'est ni condescendant ni curieux, mais respectueux, amical et juste. Portraitiste hors pair, il place les gens dans leur environnement, non comme des objets de curiosité, mais comme des personnes qui sont pleinement dans leur époque, leur vie et l'instant présent.
La beauté d'une photographie tient souvent au fait que le sujet est dépassé, rendu presque abstrait par le cadrage et le regard. La beauté universelle d'une montagne, de la courbe d'une rivière ou d'une route, d'un solfatare, de traces d'un landeau dans la neige transcende le lieu et l'espace par l'oeil qui la contemple et qui nous la restitue à tous.
Ásdís Ólafsdóttir
For more info please contact :
gregory.gerault@free.fr
©GREGORY GERAULT
Características e detalhes
- Categoria principal: Turismo
-
Opção de projeto: Paisagem padrão, 25×20 cm
Nº de páginas: 88 - Data de publicação: set 20, 2009
- Palavras-chavee gerault, gregory, photographie, picture, photography, paysage, landscape, colour, color, nature, voyage, travel, islande, iceland, myceland, glacier, desert, lava
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Sobre o autor
GREGORY GERAULT
FRANCE
FREELANCE PHOTOGRAPHER. WORK FOR PRESS BUT NOT ONLY. TRAVEL PHOTOGRAPHY BUT NOT ONLY.